cafemounira11

Au début, les cafés du Caire m’impressionnaient, surtout ceux qui rassemblent dès le matin des tablées d’hommes fumant la chicha, tout en suivant du regard l’étrangère qui passe entre les chaises débordant sur la rue. Je me contentais d’observer de loin le mélange de nonchalance et d’effervescence qui se dégage de ces lieux de rencontres masculins. Puis, peu à peu, grâce à des amis égyptiens, j’ai appris à connaître les cafés de mon quartier, et à les aimer. J’ai même cessé de me soucier de l’eau avec laquelle le thé était fait, fumé quelques narguilés, et bu de délicieux verres de jus de fruits sans craindre la tourista. C’est que je n’étais plus une touriste. Lire le reste de cette entrée »