Je sais, je n’ai pas écrit pendant la Révolution, et pourtant les heures passées devant Internet cet hiver, les événements suivis jour après jour, heure par heure, tremblé que l’armée ne finisse par tirer sur la foule, participé à une manifestation à Paris, au coude à coude avec des égyptiens inquiets épaulés par des tunisiens victorieux, entendu la clameur en direct sur la place Tharir à l’annonce de la démission de Moubarak, grand moment d’émotion, suivi de SMS comme pour annoncer le Nouvel An. J’ai vécu au rythme de la place Tahrir, dont il faut absolument prononcer le h, comme dans Mohamed, pour en retirer tout l’effet dramatique. Pour les deux r roulés, on fait ce qu’on peut. Lire le reste de cette entrée »