Le Sakkara club ne ressemble à rien d’autre qu’à une piscine entourée de pelouses et de bâtiments en construction, autour de laquelle se réunissent les gens de bonne compagnie. Des serveurs aux gestes lents, exercés à ne pas importuner le client par une sollicitude trop appuyée,  vous servent à boire et à manger. Lire le reste de cette entrée »

alexandrieMuseeAlexandre

Lors de mes séjours à Alexandrie, je n’ai pas retrouvé la ville mythique dont je rêvais. Quelques ruines dispersées à droite à gauche, les formidables catacombes de Kom El Chougafa, un peu de farniente sur les gradins de l’Odéon romain en attendant le train du retour au Caire, et les photos sous-marines des Apollons vêtus de coquillages qui vous regardent avec des yeux de noyés : ces témoins restent muets devant la cacophonie d’une ville de 5 millions d’habitants. Lire le reste de cette entrée »

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J’aime bien les trois petites pyramides qui jouxtent Mykerinos, que je suis obligée d’écrire Mykerinus, si je ne veux pas le voir souligné en rouge sur mon ordinateur. D’abord, il faut marcher un peu pour les atteindre, passer Kheops, Khephren, qui vous écrasent de leur masse invraisemblable, longer Mykerinus, la seule qui se laisse un peu gravir, le temps d’apercevoir au loin la silhouette de la pyramide à degrés de Sakkarah.

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La première fois que je suis allée voir les pyramides, un samedi matin vers 9h00, j’ai pris un taxi sur la corniche et demandé Al Ahram, ce qui veut dire « la » pyramide. Or il y en a trois, et même plus si on compte celles des reines, épouses de Kheops et de Mykerinus. Si bien qu’ignorant le pluriel de pyramide, j’ai dû le répéter en anglais, et me suis retrouvée une demi-heure plus tard face au sphinx, après un petit détour par les vendeurs de tours de chameaux et de balades à cheval. J’avais tout mon temps. C’est le privilège du touriste indépendant. Lire le reste de cette entrée »

La ferme

2008

Il y a, sur la route de Sakkara, en bordure de ce hideux canal, un drôle d’endroit appelé El Eizba, qu’on peut traduire par « la ferme », ou pour faire chic  » la maison de campagne ». Encore un de ces refuges hors du grand Caire, où passer une demi-journée au vert. Des animaux dépareillés s’y promènent en semi-liberté au milieu des vieux tacots et des photos d’artistes des années trente – ou cinquante, car je ne connais rien au cinéma égyptien.

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