Réveil à 5h30, départ 6h00 sur mon vélo rose. Horreur, il y a déjà deux autocars à la billeterie : c’est vendredi, le jour où les bateaux sont de retour à Louxor après la classique croisière d’une semaine. J’aurais dû y penser.

Sachant qu’ils vont aller tout droit à la vallée des rois, je commence par une halte au temple d’Hachepsout.  Je franchis seule les trois terrasses jusqu’au sanctuaire creusé dans la falaise. Puis redescends, lentement. Merveille de simplicité et de grandeur. Je n’ai pas de mots pour dire l’émotion ressentie pendant cette ascension. Lire le reste de cette entrée »

Le restaurant Mohamed est situé à 100 mètres de la billetterie. La ruelle de terre est peu éclairée, mais un petit groupe qui prend le frais dehors me salue et propose de l’aide.

L’entrée du restaurant est à cinquante mètres, un portail vert surmonté d’un arbre au tronc tordu en guise de pergola. A l’intérieur, abrité par un toit de palmes tressées, un aimable fouillis de plantes, de cruches et d’objets divers, et une toile tendue sur toute la longueur de la cour décorée de peintures très « baladi ». Je ne vois que l’adjectif rustique pour traduire le mot baladi, que certains cairotes prononcent avec une moue de dédain. Moi j’aime bien, mais chacun ses goûts. Lire le reste de cette entrée »

Réveillée à 5h30 par quelques klaxons et braiements. Un vrai matin d’été caniculaire, une fraîcheur lourde déjà de la  chaleur à venir.

Je suis au guichet à 6h00. De là, je marche jusqu’à la vallée des reines toute proche et bien sûr, grâce à mon sens de l’orientation, j’atterris au village des artisans, où un gentil soldat, occupé à tremper son pain baladi dans une assiette de foul posée sur le capot de la voiture, m’indique la bonne direction. Lire le reste de cette entrée »

L’hôtel Keylani à la terrasse accueillante est à deux pas du souk, qui ne ressemble en rien au dédale du Khan El Khalili. L’artère principale est une large allée qui longe la ville parallèlement au Nil. J’y achète quelques cadeaux à des prix raisonnables parce que je me débrouille en arabe et que j’ai tout mon temps pour discuter. Je m’attarde dans un magasin de masques hétéroclites qu’un jeune homme me fait visiter. Lire le reste de cette entrée »

Au 19ème siècle, donc, quand tout le monde se servait en Egypte – mais il y eut aussi de grands égyptologues soucieux avant tout de préserver les trésors mis au jour-, la famille Abdel Rassoul, native de Gournah, village installé sur les tombes des nobles de Thèbes, se tailla une réputation de pilleurs de tombes. Et comme on ne finit jamais de payer pour les crimes commis par ses ancêtres, les autorités n’eurent de cesse de déloger les descendants d’Abdel Rassoul et tout le village de Gournah de leurs habitations assises sur les précieuses cavités qui leur servaient de cave, fraîche l’été, pas trop froide l’hiver. Lire le reste de cette entrée »