Jeanne est une belle jeune femme de 32 ans, parfaitement trilingue, titulaire d’un Master en sciences politiques, d’un diplôme en ressources humaines et de formations complémentaires en France. Employée comme secrétaire dans une structure française au Caire, elle est payée 5500 livres par mois, soit un « bon » salaire égyptien autour de 800 euros. Elle est passée, en sept ans, d’un poste à l’autre et se voit stagner professionnellement. Lire le reste de cette entrée »

Après une journée de vagabondages sur mon vélo rose entre les deux rives du Nil, je rentre à l’hôtel, où le jeune homme m’accueille en souriant. Il paraît un peu plus réveillé que la veille. Me demande si je vais monter sur la terrasse ce soir. Pas sûr, car je suis fatiguée.

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Vue de l'hôtel

J’avais choisi cet hôtel parce qu’il était situé sur la rive gauche du Nil, à proximité des sites que je voulais visiter sans dépendre des chauffeurs de taxi. Un  vélo me permettrait de parcourir la région en toute liberté. L’entrée, un large couloir revêtu de bois sombre, est meublée d’un banc où attendre l’arrivée du tenancier, mais je n’ai pas envie de m’asseoir, juste de prendre une douche et un peu de repos. J’attends donc, de longues minutes. Arrive enfin, en traînant les pieds, un garçon malingre qui semble sortir de la sieste. Il est pourtant près de 6 heures du soir. Dans l’allée qui longe le canal, des passants, dans la douceur du soir. Lire le reste de cette entrée »