Impossible de revenir au Caire sans revoir Ibn Touloun. Je prends la passerelle au-dessus du métro, entre Saad Zarlhoul et Sayeda Zeinab, emprunte les ruelles en terre battue, sourit aux enfants qui sortent de l’école, je suis chez moi. Arrivée à la mosquée, dont les abords grouillent de monde, je passe la rue du souk aux tissus colorés. Croise un marchand de tamarin, portant sa grande jarre en métal sur le dos. C’est un moustachu très maigre aux allures d’Arlequin, qui semble sorti d’une pièce de théâtre. Enchaîne avec le porteur d’eau, muni d’un plateau retenu par une sangle, sur lequel reposent une dizaine de verres renversés. Lire le reste de cette entrée »

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Au début, les cafés du Caire m’impressionnaient, surtout ceux qui rassemblent dès le matin des tablées d’hommes fumant la chicha, tout en suivant du regard l’étrangère qui passe entre les chaises débordant sur la rue. Je me contentais d’observer de loin le mélange de nonchalance et d’effervescence qui se dégage de ces lieux de rencontres masculins. Puis, peu à peu, grâce à des amis égyptiens, j’ai appris à connaître les cafés de mon quartier, et à les aimer. J’ai même cessé de me soucier de l’eau avec laquelle le thé était fait, fumé quelques narguilés, et bu de délicieux verres de jus de fruits sans craindre la tourista. C’est que je n’étais plus une touriste. Lire le reste de cette entrée »

La seule mosquée du Caire où les gardiens de chaussures, accroupis derrière le premier pilier, lacent autour de vos chevilles deux magnifiques produits de l’artisanat local, qui vous évitent de vous déchausser. Mais si vous tenez à marcher pieds nus, ils se feront un plaisir de garder vos souliers. Toutefois, opter pour le chausson de bure qui ralentit l’allure a un charme particulier. Obligé, pour une fois, de traîner des pieds. Le touriste pressé n’a pas sa place ici. Lire le reste de cette entrée »