Un vendredi matin, fin mai. Il fait chaud, l’air est lourd. Sortir ? Pourquoi faire ? Ce qu’il me faut, je le sais, c’est sortir du Caire, marcher, respirer de l’oxygène. A deux heures, je me décide à bouger, seule. Personne ne répond au téléphone. La facilité, c’est de rejoindre Maadi en métro, puis de prendre un taxi pour Wadi Degla. Je paye les cinq livres pour entrer et commence à marcher.
Wadi Degla
2008
Randonneurs en souffrance, amoureux du silence et de l’odeur minérale du désert, cairotes sans véhicules, voici un lieu pour vous. La première fois, c’était en fin d’après-midi, au mois de janvier ou février. Les ombres s’allongeaient sur le sable de la piste. Nous n’étions pourtant qu’à trente minutes du centre ville. Lire le reste de cette entrée »